Lors de mon dernier récit j'en étais resté au premier juillet, date de mon premier bain avec dame carpe, Gopro au poing.
Puis après une trêve de quelques jours pour prêter main forte à l'organisation d'un festival de théâtre sur Saint-Girons il était temps de retrouver le bord de l'eau.
C'est le 15 juillet 2013 que j'arrive sur les berges de la Garonne côté base de loisir de Saint-Nicolas- de-la-Grave, lieu où j'ai une petite revanche à prendre sur les poissons qui peuplent ces lieux. La journée touche à sa fin, je me trouve un coin tranquille pour poser le camtar, passer une bonne nuit et être d'attaque au levé du jour. J'apprécie maintenant de dormir sur place pour m'éviter le réveil matinal et la route comme début de journée. Mardi 16 juillet, il est 07h et la journée s'annonce chaude.
Après une rapide prospection en camion, je jette le zod à l'eau, accroche le thermique et c'est parti pour une exploration plus précise, canne à leurres en main. Après une bonne partie de la journée à bruler de l'essence je pose mon campement sur les berges du Tarn, à quelques centaines de mètres à peine de l'embouchure avec la Garonne, qui charrie trop à mon goût. L'eau du Tarn est à 27,5 degrés, pfff, ça va être dur dur.
Poste aux petits oignons, ombragé que j'occuperai jusqu'au 20 juillet 2013, et tout ça pour remplir une bourriche de friture... grâce à la boite d'asticots que j'ai eu la bonne idée d'acheter avant d'arriver (l'idée étant d'occuper ainsi les journées) et qui me permettrons de sauver le capot avec ces deux minis carpes prises au coup !
Vendredi 19 juillet 2013, mon ami Mathieu termine sa colo à la base de loisir et me rejoint, je range le matos, nous planquons la bourriche sous les branches en bateau et partons prospecter et pêcher aux leurres une bonne partie de l'aprème. Il manque d'harponner une jolie carpe dans les branches et nous en resteront là ! Nous rangeons le boat pour partir en véhicule dans la zone interdite à la navigation en amont du plan d'eau. Puis repartons chercher la bourriche oubliée...Grr, heureusement que l'eau est chaude, un plouf, trois brasses et retour au poste. Nous avons à nos pieds une eau stagnante à 30,5 degrés, c'est n'importe quoi, Mathieu sort un mini silure au vif avant la nuit puis nous dormirons sur nos deux oreilles enfin presque dans cette zone envahie de moustiques géants. Et dès le lendemain matin nous décidons de rentrer chez nous, il fait bien trop chaud pour pêcher la carpe.
Le 06 Août 2013 un ami parisien arrive pour deux semaines de vacances à la maison équipé de son matos de carpiste. Nous démarrons le 07 Août 2013 sur une ancienne gravière du 31 en compagnie de Mathieu, qui aura la chance de toucher un beau fish le deuxième matin alors que nous restons spectateurs avec Adrien, mise à part quelques minis tanches au coup. Nous devons écourter cette session après 4 nuits lorsque Adrien apprend dans la soirée une triste nouvelle familiale, retour à la maison, w-e balade pour se vider la tête et il prend l'avion lundi 12 Août 2013 pour Paris.
De retour le 14 Août 2013, c'est Cédric (mister Smoky31) qui le récupère à Blagnac direction un petit barrage de la région où je les rejoins à la mise à l'eau avec le matos d'Adrien.
Les bateaux chargés nous pouvons y aller, peut-être trop pour le miens … ?
Nous poserons notre campement pour 4 nuits sur une partie nous permettant de pêcher aisément à 12 cannes sur diverses zones du lac. Lorsque je remets les pieds dans mon bateau pour partir poser les montages je m'étonne de la mollesse du boudin de gauche. Après une tentative de gonflage je réalise vite que le cône arrière est très largement décollé et que de l'air s'échappe le long de quelques coutures. «LA POISSE» le retour ! (soupire...) Je crains qu'un sur gonflage, la très forte chaleur et le sur chargement n'aient eu raison des colles du bateau. Nous sommes trois, n'avons que deux bateaux, enfin un maintenant, je ne peux pas l'utiliser pour pêcher ce qui est plus qu'utile ici et je ne peux m'empêcher de penser à notre retour qui va être plus que compliqué. Et comme à l'accoutumée lorsque la poisse me prend elle le fait bien et c'est alors qu'en montant mon abris je remarque que mon biwy a perdu une vis et bien sûr une armature se balade, zeeeeeeennn....... Système D, on se calme et on essaie de pêcher, je suis blasé. J'opte pour une pêche de bordure à portée de fronde et de pelle et après une douce nuit j'ouvre le bal avec une petit commune .
Cédric pêche une zone plus profonde, Adrien à ma droite a le choix entre berge d'en face grâce à son bateau amorceur, plateau herbeux et lit du bras. Alors que les spots sont très calmes chez Cédric les bips ne cessent chez Adrien durant les nuits, il aura même quelques tirées voir de francs départs allant jusqu'à un semblant de début de combat mais il encaisse décroches sur décroches. Il sortira quelques carassins tout comme moi et j'aurai même droit à quelques autres petites communes plus petites que la première. Dans la nuit du 15 Août 2013 nous essuyons un orage dantesque, des rafales de vent, des éclairs et coups de tonnerres incroyables, la nature nous met à mal et Adrien n'étant pas habitué à ce genre de situations et mal équipé avec un abris limite qui n'aurait pas tenue 2 minutes sur de très grands lacs n'en mène pas large, lorsque je viens le voir pour m'assurer que tout va bien alors que la tempête bat son plein il est prostré sous son abris le tenant pour ne pas qu'il s'envole, un vrai sketch. Et c'est le 16 Août 2013 au matin qu'il piquera enfin sa première carpe du grand sud, sur le plateau. Je commence les photos depuis mon bed alors que le soleil se lève doucement, une vision qui fait du bien au réveil.
Dès la pose de la belle miroir sur la tapis je le somme de relancer sa canne car les poissons semblent sur la zone mais à part des bips rien de plus. Nous passons aux photos.
Samedi 17 Août 2013 Nina vient nous rendre visite avec Faty et Denis, deux amis parisiens venus en vacances à la maison .Ils nous apportent un peu de victuailles du marché et surtout de la glace et des boissons fraiches, le pied !
Dimanche 18 Août, après une nuit où les poissons sautaient de partout sur nos zones de pêche un réveil au son d'un détecteur me sors du lit, et une mini miroir pour moi dans le brouillard.
Cédric aura tout de même prit une petite commune durant ces quelques jours où nous aurons profité du soleil, du calme et d'un moment entre amis, et les chiens ne sont pas en reste puisque Punky et Inca ont pu se retrouver pour de folles chamailleries. Il est temps de repartir, nous parviendrons à traverser le lac avec deux voyages sur mon embarcation qui tient la pression le temps d'une traversée après avoir reçus de la colle et encore de la colle chaque matin.
Nous sommes déjà en Septembre, le vendredi 13 je décide de me faire une petite journée solo sur un petit lac du 31 mais sans résultat, à part un brochet maillé à la cuillère qui n'aura pas le temps de passer par l'objectif, trop pressé de me glisser entre les doigts.
Et le 18 Septembre 2013 je retrouve une nouvelle fois Mathieu pour l'ancienne gravière du 31 où nous nous installerons à l'opposée complète de ses habitudes pour deux nuits, depuis le temps que je voulais tâter l'autre côté.
Après une journée chaude et calme la nuit en sera de même. Lorsque mon réveil sonne très tôt car j'ai RDV à 30 minutes de là avec Pôle emploi je décide de sortir de l'eau les deux cannes les plus éloignées de Mat' et m'aperçois que l'une d'entre elle n'est pas du tout dans sa trajectoire normale, je ramène le fils puis sens frotter pour rapidement casser net, que s'est-il passé ? Pourquoi n'ais-je pas entendu ma centrale ? Après une rapide vérife je comprends qu'un deuxième détecteur n'est plus reçu par la centrale car oui déjà au début de l'été l'un d'entre eux n'était plus reconnu. Vous vous rappelez ? La poisse... Je pars puis reviens avec les croissants (l'avantage d'accepter un RDV à 08h45 et d'avoir à faire à des gens plus pressés que vous).
Je retrouve alors Mathieu avec un large sourire qui me dit qu'un sac est plein et m'attends pour les photos. Non !! une de mes cannes a démarré 10 minutes après mon départ. Les boules !! Des dizaines de nuits capot sur ce lac et je ne suis même pas là pour la première. Bon d'un côté même si habituellement je ne le fais jamais car je n'aime pas ça j'ai peut-être bien fait de laisser pêcher malgré mon absence.
Et c'est une superbe miroir de 15+ que je découvre qui d'après Mathieu a combattue de toutes ses forces après qu'il ai réussi à retirer une entrave prise dans mon fils, j'ai nommé le fils cassé de la canne déplacée dans la nuit pour y trouver au bout une énorme tanche et montage/plomb au complet. (hey ! un peu de chance dans toute cette poisse ça fait du bien des fois). Et ce coquin aura même la primeur de subir une casse sur un combat énorme 5 minutes après la mise en sac sur une de ses cannes cette fois ci.
Vendredi 20 2013 nous nous quittons et je rejoins directement le barrage qui a vu mourir mon bateau en Août où je dois retrouver Nicolas à la mise à l'eau pour deux nuits. Ah oui entre temps j'ai racheté d'occase une embarcation pour un prix intéressant vu que la Frazer m'aurait couté plus de 500 euros de réparation pour les divers points de colle, le cône arrière et un tableau complet pourri et décollé. Bref ! Nous nous installons sur une zone jamais tenté sur ce lac et découvrons des fonds prometteurs. Dès la première nuit j'essuie une décroche sur un beau poisson puis je prends une mini commune sur la même canne. Une deuxième canne produira un départ de nouveau décroché alors que je monte dans le bateau, c'est rageant ! Le 22 au matin alors que le jour n'est pas encore levé je sors une fois de plus en trombe sur la canne qui produit le plus d'activité et une nouvelle commune très modeste vient mouiller le tapis tandis que mon compère n'aura pas eu une once de présence piscicole sur ses coups pourtant garnis de belles boules d'amorce de qualité. En cette fin de dimanche il est temps de rentrer chez nous retrouver nos petites femmes.
Deux jours après, le temps de refaire cuire des graines, je retrouve cette fois Cédric (Ska31) sur un plan d'eau du 31 pour 4 nuits de pêche du 24 au 27 septembre 2013. Dès la première nuit je prendrais une méga brème puis au matin je trouve un de mes fils à l'oppose de son axe de pêche, et une carpe dans les branches, au contact je la sens tirer puis plus rien, j'irais dégagé mon montage à la nage. Et la faute à qui ? A ces maudits détecteurs qui désormais ne sont plus du tout reconnus par ma centrale. Aillant une centrale j'ai pour habitude de mettre les détecteurs au mini donc je ne les entends pas la nuit. J'en ai marre de tout ce matos de merde ! Heureusement Cédric aura une centrale compatible à me dépanner pour la suite. Merci encore. Nous occuperons nos chaudes journées par de longues discussions, de mise en doute de nos stratégie, enfin les journées typiques du carpiste qui ne prends rien. Nous organiserons même des combats d'écrevisses pas très coopératives et ferons de l'art culinaire.
Voilà je termine ce récit estival et de début d'automne sur cette note culinaire. Et pour parler culinaire je note que ce sont les billes ananas qui auront le plus intéressé les carpes, brèmes et tanches bien que les graines n'aient pas été en reste. Malgré une multiplication de sorties et de lieux de pêches force est de constater que les résultats ne sont au rendez-vous. Je ne me plains pas mais je n'ai surement pas toujours fait comme il fallait, puis comme depuis le début 2013 cette été aura aussi fait le yoyo climatique ce qui définitivement fout bien souk cette année pour la pêche. Sans parler des lacs qui sont tous à un niveau plus vu depuis quelques années à la même période, ce qui chamboules les repères établis et donc le comportement des poissons.
Le prochaine épisode vous contera cette fois une aventure en solo que je ne suis pas près d'oublier, à l'automne on passe aux choses sérieuses !! A très vite.
Dim 9 Fév - 8:28 par laurent
Sujet: Halieutisme estival. 
